L’utilisation et l’intégration des TIC en enseignement, un défi de taille!
Publié le jeudi 07 octobre 2010, 11:16:00 AM - modifié le 12/10/10 - 3TLE108 - Ini. Tech. Édu. - Lien permanent
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Nous sommes sensibilisés depuis le début du cours « Initiation aux technologies éducatives » de l’évolution très rapide de ces technologies informatiques dans notre société et que l’arrivée de la génération "C" dans les écoles et sur le marché du travail impose des enseignants et organisations du marché du travail de s’adapter. Bien que la génération C soit déjà sur les bancs d’école, il faut s’attendre à ce que la future génération continuera d’évoluer au cœur de ce monde informatique. En tant que future enseignante qui aura à enseigner à cette génération, je crois qu’il est important de porter une réflexion sur l’impact de cette réalité dans le monde de l’enseignement. Comment adapter notre formule pédagogique pour intéresser et rejoindre cette nouvelle génération de jeunes? Adapter ma formule pédagogique sera-t-il suffisant? L’école ainsi que le programme de formation de l’école québécoise devront aussi emboîter le pas. Sommes-nous prêts? Pour situer ma réflexion sur ce sujet, je crois qu’il est important de préciser quelles sont les technologies informatiques utilisées et quelle place occupent-elles dans leur vie afin de mieux cibler comment adapter notre enseignement pour finalement établir l’importance de l’implication de l’école et du programme de formation.
Technologies utilisées par la génération C
Selon une récente étude réalisée auprès des jeunes de cette génération par enquête génération "C", 65 % d’entre eux détiennent une console de jeu; 89 % ont un IPod ou un lecteur MP3, et 39 % ont un cellulaire, alors que 74% possèdent un ordinateur personnel (CEFRIO, 2009). Selon la même étude, il est relevé que les jeunes utilisent ces technologies pour rechercher de l’information, communiquer et clavarder, écouter et télécharger de la musique, participer à des jeux, des concours, effectuer des transactions bancaires, magasiner, consulter des blogues, etc . (CEFRIO, 2009). Force est de constater que les technologies font réellement parties de la vie des gens de cette génération et qu’elles occupent une place importante dans leur vie. C’est effectivement un moyen très efficace et très rapide de recherche et de communication.
Adapter son enseignement, mais comment?
Tout d’abord, pour répondre à cette question, je crois qu’il faut se demander de quoi les jeunes de cette génération ont besoin? Qu’est-ce que nous recherchons comme société? Y-a-t-il quelque chose que l’on puisse qualifier de « mal » dans l’utilisation des technologies? À mon humble jugement, je ne crois pas. Ce qui représente l’enjeux de l’utilisation des TIC, c’est comment elles sont utilisées et ce qu’ils en font, comment elles sont intégrées à notre société et par la société. Voilà ce qui me permet de définir ce qui doit ressembler à notre premier mandant en tant qu’enseignants : « Développer des citoyens responsables, capables de porter un jugement critique sur l’utilisation des TIC et de les utiliser efficacement et à bon escient ». ·
Permettre ou interdire?
En ce sens, je crois qu’il y a là une réalité qui est évidente, il faut s’adapter et tenir compte de cette réalité. En tant que suppléante à l’école secondaire et témoin de la quantité incroyable de jeunes qui se présentent en classe avec un MP3, un cellulaire, je me questionne beaucoup sur comment parvenir à éduquer les jeunes adéquatement à l’utilisation de ces technologies alors que la consigne actuelle est l’interdiction. Est-ce la véritable solution? En fait il s’agit plutôt de jouer à l’autruche et de faire comme si cette réalité n’existait pas dans les murs de l’école. Malheureusement, elle est toujours présente et à nos dépens; dans les poches, les sacs à dos, les étuis à crayon et on se retrouve à faire la police. Le message à passe n’est-il pas plutôt de fermer le cellulaire pendant les cours et de les utiliser de manière respectueuse, adéquate et civilisée. Les jeunes sont plutôt des utilisateurs des technologies que notre société a développé. Même si pour moi, les TIC ne représentent pas une nécessité et que je suis capable de vivre sans cette technologie il faut ouvrir notre esprit et adapter nos connaissances car c’est désormais une réalité de notre environnement. Danah Boyd, conférencière au congrès génération C, soutien aussi l’idée que les enseignants doivent intégrer les TIC dans leur enseignement et dans les salles de classe (CEFRIO, 2009).
Développement d’un jugement moral face à l’utilisation des TIC.
Cependant, comme dans bien d’autres cas, je crois qu’il faut apporter une éducation à l’utilisation efficace des TIC, car comme nous l’avons vu dans un cas réel survenu dans une école, quatre élèves de niveau primaire, se sont amusés à créer un compte « facebook » en "volant" l’identité d’une enseignante et en inscrivant des propos irrespectueux et offensants, pouvant nuire considérablement à la réputation de l’enseignante (Giroux, 2010). N’est-il pas là un bel exemple qu’il faut éduquer la population et plus précisément cette nouvelle génération à l’utilisation efficace de ces technologies, qu’il faut développer leur jugement moral en utilisant efficacement et respectueusement ces technologies. Le défi et le secret de la réussite de ce mandat réside dans l’engagement profond et sincère de l’enseignant, l’école, les parents, la société et le ministère. Philosopher sur ce cas vécu est très simple et permet de faire réfléchir les jeunes sur des enjeux de l’utilisation des TIC. Il faut intégrer et discuter au quotidien de certains sujets ce qui m’amène au point suivant. ·
Agir en tant que modèle
En connaissant et utilisant les TIC, on peut encadrer et travailler avec les jeunes. Ne serait-il pas intéressant que chaque enseignant ait sa propre page Web, sur laquelle nous pourrions présenter la classe, ses valeurs, y inscrire les règles de vie, présenter (avec le consentement des parents) les élèves de la classe, la planification mensuelle, hebdomadaire et quotidienne ainsi que les exercices en lien avec la matière présentée et j’en passe. Cela pourrait aussi représenter un excellent moyen de communication avec les parents. Inscrire les dates importantes, comme les activités spéciales, les jours d’examens ainsi que les périodes d’éducation physique et de musique. Cela représente un bel exemple d’utilisation d’Internet tout en respectant l’éthique et l’étiquette du réseau. Chaque élève pourrait avoir la responsabilité de son espace web sur la page de la classe qui se retrouve sur le réseau de l’école, y déposer certaines réalisations et certains travaux. Je crois qu’il ne faut surtout pas négliger l’utilisation des TIC dans nos classes. Ils deviennent des outils et il faut les utiliser. Comme le mentionne Mme Danah Boyd dans une de ses conférences visionnées, Internet et principalement facebook est non seulement un site de communication, mais représente aussi l’image qu’ils veulent communiquer avec toute la société. C’est une sorte de vitrine. Dernièrement, suite à des remplacements, certains élèves sont venus me demander d’être leur amie sur facebook. Me direz-vous de me méfier avec toutes les horreurs que nous entendons à ce sujet. J’en consens, cependant il en démontre l’intérêt des jeunes à l’utilisation de la technologie et de leur moyen de communication, qu’ils sont intéressés à en connaître davantage sur les gens qu’ils côtoient. En acceptant ces élèves comme amis, je découvre beaucoup à leur sujet; leurs amis, leurs intérêts, etc. Bien que cette idée ne puisse être utilisée correctement encore actuellement, les TIC nous ouvrent à une multitude de possibilités et peuvent nous permettre de rejoindre davantage les jeunes. ·
Proposer des activités et situations de travail qui permettent d’intégrer les TIC et d’offrir un encadrement
Les outils technologiques permettent aux étudiants de résoudre des problèmes qu’ils rencontrent grâce à Internet qui est un grand réseau de communication et d’information, de collaborer à chercher une réponse à leurs problèmes grâce aux communications avec les autres. Dans un article paru dans le soleil le 25 septembre dernier, Le Soleil a trouvé deux enseignantes seulement qui tentent pour la première année d’utiliser l’ordinateur pour effectuer les devoirs. Selon les enseignantes, les enfants sont vraiment motivés. Les exercices se réalisent à l’écran et les élèves doivent les imprimer pour remettre à l’enseignante. S’ils n’ont pas accès à une imprimante à la maison, ils ont accès à une dans la classe (Le Soleil. 2010). Selon une étude menée par Robert Bibeau, chargé de mission en technologie nouvelle pour le MELS, il mentionne dans un article qu’ « à certaines conditions, l’usage des TIC améliore les résultats scolaires des élèves » (Bibeau 2008). Voici quelques idées d’utilisation des technologies éducatives qui peuvent être possibles d’utiliser avec les élèves;
Quelles sont les attentes du PFEQ? Ses attentes sont-elles suffisantes et réalistes? L’école d’aujourd’hui est-elle adaptée et outillée à cette clientèle? À toutes ces questions, je dois répondre que si les technologies évoluent à la vitesse de l’éclair, si les jeunes en sont à la fine pointe et des utilisateurs de dernière heure, je crois qu’il faut que le MELS, les écoles, les enseignants suivent le pas, pour une conviction bien profonde et réelle qu’il est du mandat de l’école d’éduquer, d’instruire et de socialiser les jeunes d’aujourd’hui pour en faire des citoyens responsables (PFEQ, 2001). Si on jette un coup d’œil au PFEQ et ses attentes ou objectifs visant les TIC, nous constatons très rapidement que l’importance qu’elle occupe est minime. Nous retrouvons deux pages sur le sujet dans la section des compétences transversales, d’autant plus qu’un récent article paru dans la presse annonçait récemment un décret pour faire disparaître, non seulement l’évaluation, mais complètement les compétences transversales du PFEQ (Cyberpresse, 2010). Par ailleurs, si on se réfère aux attentes de l’évolution de la compétence, est-il logique que les attentes à la fin du primaire soient de : « maîtriser les fonctions communes aux applications utilisées, de chercher, trouver, sélectionner de l’information à partir de divers supports, de transférer des données d’une application à une autre, de se repérer dans Internet et de se référer à son carnet d’adresses, tout en comprenant l’éthique et l’étiquette du réseau » (PFEQ, 2001). Je crois que la majorité des élèves du primaire ont acquis cette compétence au second cycle du primaire. Cependant, un effort énorme est à travailler encore sur la connaissance de l’étiquette et de l’éthique du réseau, sur le jugement critique quant à l’utilisation des TIC. L’école doit aussi se questionner sur sa manière d’intégrer et favoriser l’utilisation des TIC en mettent à la disposition des enseignants le matériel, les formations et les ressources nécessaires à l’adaptation à cette nouvelle réalité!
Conclusion!
Finalement, je reviens avec une certitude; les enseignants, les écoles, le MELS et PFEQ doivent s’adapter et tenir compte de cette nouvelle réalité. Plusieurs moyens permettent d’y arriver, notamment en étant conscient et en les intégrant à notre vie, en permettant aux élèves de les utiliser et en les encadrant dans leurs activités et agissant en tant que modèles pour eux et en les soutenant dans le développement d’un jugement critique face à l’utilisation de celles-ci. Le défi est énorme et il faudra un travail de collaboration pour réussir un mandat aussi grand. Il est temps de se retrousser les manches et de soutenir nos jeunes! De grosses organisations du marché du travail réussissent à s'adapter, pourquoi pas nous?
Je certifie avoir porté une attention spéciale à une utilisation correcte de la langue française et à la correction des fautes, Élizabeth Dufour.
Bibliographie
Benessaieh Karim (2010). Adieu compétences transversales : Journal La presse et cyberpresse. Disponible en ligne (9 septembre 2010) : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201009/08/01-4313795-adieu-competences-transversales.php
Bibeau Robert (2008). Les technologies de l’information et de la communication peuvent contribuer à améliorer les résultats scolaires des élèves : Revue vie pédagogique, numéro 146, février- mars 2008. Disponible en ligne : http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/viepedagogique/146/index.asp?page=TIC
CEFRIO (2009). Génération « C » : les 12-24 ans- Moteurs de transformations des organisations. Rapport synthèse du CEFRIO. Disponible en ligne le 16 décembre 2009 : https://www.cefrio.qc.ca/upload/1683_rapportsynthesegenerationcfinal.pdf
Dion-Viens, Daphnée (2010). Du crayon à la souris. Journal Le Soleil. Samedi le 25 septembre 2010, p.24-25.
Technologies utilisées par la génération C
Selon une récente étude réalisée auprès des jeunes de cette génération par enquête génération "C", 65 % d’entre eux détiennent une console de jeu; 89 % ont un IPod ou un lecteur MP3, et 39 % ont un cellulaire, alors que 74% possèdent un ordinateur personnel (CEFRIO, 2009). Selon la même étude, il est relevé que les jeunes utilisent ces technologies pour rechercher de l’information, communiquer et clavarder, écouter et télécharger de la musique, participer à des jeux, des concours, effectuer des transactions bancaires, magasiner, consulter des blogues, etc . (CEFRIO, 2009). Force est de constater que les technologies font réellement parties de la vie des gens de cette génération et qu’elles occupent une place importante dans leur vie. C’est effectivement un moyen très efficace et très rapide de recherche et de communication.
Adapter son enseignement, mais comment?
Tout d’abord, pour répondre à cette question, je crois qu’il faut se demander de quoi les jeunes de cette génération ont besoin? Qu’est-ce que nous recherchons comme société? Y-a-t-il quelque chose que l’on puisse qualifier de « mal » dans l’utilisation des technologies? À mon humble jugement, je ne crois pas. Ce qui représente l’enjeux de l’utilisation des TIC, c’est comment elles sont utilisées et ce qu’ils en font, comment elles sont intégrées à notre société et par la société. Voilà ce qui me permet de définir ce qui doit ressembler à notre premier mandant en tant qu’enseignants : « Développer des citoyens responsables, capables de porter un jugement critique sur l’utilisation des TIC et de les utiliser efficacement et à bon escient ». ·
Permettre ou interdire?
En ce sens, je crois qu’il y a là une réalité qui est évidente, il faut s’adapter et tenir compte de cette réalité. En tant que suppléante à l’école secondaire et témoin de la quantité incroyable de jeunes qui se présentent en classe avec un MP3, un cellulaire, je me questionne beaucoup sur comment parvenir à éduquer les jeunes adéquatement à l’utilisation de ces technologies alors que la consigne actuelle est l’interdiction. Est-ce la véritable solution? En fait il s’agit plutôt de jouer à l’autruche et de faire comme si cette réalité n’existait pas dans les murs de l’école. Malheureusement, elle est toujours présente et à nos dépens; dans les poches, les sacs à dos, les étuis à crayon et on se retrouve à faire la police. Le message à passe n’est-il pas plutôt de fermer le cellulaire pendant les cours et de les utiliser de manière respectueuse, adéquate et civilisée. Les jeunes sont plutôt des utilisateurs des technologies que notre société a développé. Même si pour moi, les TIC ne représentent pas une nécessité et que je suis capable de vivre sans cette technologie il faut ouvrir notre esprit et adapter nos connaissances car c’est désormais une réalité de notre environnement. Danah Boyd, conférencière au congrès génération C, soutien aussi l’idée que les enseignants doivent intégrer les TIC dans leur enseignement et dans les salles de classe (CEFRIO, 2009).
Développement d’un jugement moral face à l’utilisation des TIC.
Cependant, comme dans bien d’autres cas, je crois qu’il faut apporter une éducation à l’utilisation efficace des TIC, car comme nous l’avons vu dans un cas réel survenu dans une école, quatre élèves de niveau primaire, se sont amusés à créer un compte « facebook » en "volant" l’identité d’une enseignante et en inscrivant des propos irrespectueux et offensants, pouvant nuire considérablement à la réputation de l’enseignante (Giroux, 2010). N’est-il pas là un bel exemple qu’il faut éduquer la population et plus précisément cette nouvelle génération à l’utilisation efficace de ces technologies, qu’il faut développer leur jugement moral en utilisant efficacement et respectueusement ces technologies. Le défi et le secret de la réussite de ce mandat réside dans l’engagement profond et sincère de l’enseignant, l’école, les parents, la société et le ministère. Philosopher sur ce cas vécu est très simple et permet de faire réfléchir les jeunes sur des enjeux de l’utilisation des TIC. Il faut intégrer et discuter au quotidien de certains sujets ce qui m’amène au point suivant. ·
Agir en tant que modèle
En connaissant et utilisant les TIC, on peut encadrer et travailler avec les jeunes. Ne serait-il pas intéressant que chaque enseignant ait sa propre page Web, sur laquelle nous pourrions présenter la classe, ses valeurs, y inscrire les règles de vie, présenter (avec le consentement des parents) les élèves de la classe, la planification mensuelle, hebdomadaire et quotidienne ainsi que les exercices en lien avec la matière présentée et j’en passe. Cela pourrait aussi représenter un excellent moyen de communication avec les parents. Inscrire les dates importantes, comme les activités spéciales, les jours d’examens ainsi que les périodes d’éducation physique et de musique. Cela représente un bel exemple d’utilisation d’Internet tout en respectant l’éthique et l’étiquette du réseau. Chaque élève pourrait avoir la responsabilité de son espace web sur la page de la classe qui se retrouve sur le réseau de l’école, y déposer certaines réalisations et certains travaux. Je crois qu’il ne faut surtout pas négliger l’utilisation des TIC dans nos classes. Ils deviennent des outils et il faut les utiliser. Comme le mentionne Mme Danah Boyd dans une de ses conférences visionnées, Internet et principalement facebook est non seulement un site de communication, mais représente aussi l’image qu’ils veulent communiquer avec toute la société. C’est une sorte de vitrine. Dernièrement, suite à des remplacements, certains élèves sont venus me demander d’être leur amie sur facebook. Me direz-vous de me méfier avec toutes les horreurs que nous entendons à ce sujet. J’en consens, cependant il en démontre l’intérêt des jeunes à l’utilisation de la technologie et de leur moyen de communication, qu’ils sont intéressés à en connaître davantage sur les gens qu’ils côtoient. En acceptant ces élèves comme amis, je découvre beaucoup à leur sujet; leurs amis, leurs intérêts, etc. Bien que cette idée ne puisse être utilisée correctement encore actuellement, les TIC nous ouvrent à une multitude de possibilités et peuvent nous permettre de rejoindre davantage les jeunes. ·
Proposer des activités et situations de travail qui permettent d’intégrer les TIC et d’offrir un encadrement
Les outils technologiques permettent aux étudiants de résoudre des problèmes qu’ils rencontrent grâce à Internet qui est un grand réseau de communication et d’information, de collaborer à chercher une réponse à leurs problèmes grâce aux communications avec les autres. Dans un article paru dans le soleil le 25 septembre dernier, Le Soleil a trouvé deux enseignantes seulement qui tentent pour la première année d’utiliser l’ordinateur pour effectuer les devoirs. Selon les enseignantes, les enfants sont vraiment motivés. Les exercices se réalisent à l’écran et les élèves doivent les imprimer pour remettre à l’enseignante. S’ils n’ont pas accès à une imprimante à la maison, ils ont accès à une dans la classe (Le Soleil. 2010). Selon une étude menée par Robert Bibeau, chargé de mission en technologie nouvelle pour le MELS, il mentionne dans un article qu’ « à certaines conditions, l’usage des TIC améliore les résultats scolaires des élèves » (Bibeau 2008). Voici quelques idées d’utilisation des technologies éducatives qui peuvent être possibles d’utiliser avec les élèves;
- Offrir des activités en lien avec la matière vue. Des exercices complémentaires à réaliser à la maison.
- Soutien aux élèves par des communications avec l’enseignante (sous forme de blogue). Centre d’expertise, de questionnement, de réflexion. Moyen de rejoindre l’enseignante.
- Tenter d’intégrer les notions des autres projets. Offrir des rétroactions avec ce qui a été réalisé auparavant.
- Communications avec les parents et les élèves. Transmettre les leçons de la semaine sur Internet.
- Que chaque élève soit responsable de mettre en ligne des réalisations de sa classe et que les gens puissent les consulter. Si chaque classe réalise le même exercice, ensemble on retrouve la page de l’école. En fait, notre imagination peut représenter la seule limite.
Quelles sont les attentes du PFEQ? Ses attentes sont-elles suffisantes et réalistes? L’école d’aujourd’hui est-elle adaptée et outillée à cette clientèle? À toutes ces questions, je dois répondre que si les technologies évoluent à la vitesse de l’éclair, si les jeunes en sont à la fine pointe et des utilisateurs de dernière heure, je crois qu’il faut que le MELS, les écoles, les enseignants suivent le pas, pour une conviction bien profonde et réelle qu’il est du mandat de l’école d’éduquer, d’instruire et de socialiser les jeunes d’aujourd’hui pour en faire des citoyens responsables (PFEQ, 2001). Si on jette un coup d’œil au PFEQ et ses attentes ou objectifs visant les TIC, nous constatons très rapidement que l’importance qu’elle occupe est minime. Nous retrouvons deux pages sur le sujet dans la section des compétences transversales, d’autant plus qu’un récent article paru dans la presse annonçait récemment un décret pour faire disparaître, non seulement l’évaluation, mais complètement les compétences transversales du PFEQ (Cyberpresse, 2010). Par ailleurs, si on se réfère aux attentes de l’évolution de la compétence, est-il logique que les attentes à la fin du primaire soient de : « maîtriser les fonctions communes aux applications utilisées, de chercher, trouver, sélectionner de l’information à partir de divers supports, de transférer des données d’une application à une autre, de se repérer dans Internet et de se référer à son carnet d’adresses, tout en comprenant l’éthique et l’étiquette du réseau » (PFEQ, 2001). Je crois que la majorité des élèves du primaire ont acquis cette compétence au second cycle du primaire. Cependant, un effort énorme est à travailler encore sur la connaissance de l’étiquette et de l’éthique du réseau, sur le jugement critique quant à l’utilisation des TIC. L’école doit aussi se questionner sur sa manière d’intégrer et favoriser l’utilisation des TIC en mettent à la disposition des enseignants le matériel, les formations et les ressources nécessaires à l’adaptation à cette nouvelle réalité!
Conclusion!
Finalement, je reviens avec une certitude; les enseignants, les écoles, le MELS et PFEQ doivent s’adapter et tenir compte de cette nouvelle réalité. Plusieurs moyens permettent d’y arriver, notamment en étant conscient et en les intégrant à notre vie, en permettant aux élèves de les utiliser et en les encadrant dans leurs activités et agissant en tant que modèles pour eux et en les soutenant dans le développement d’un jugement critique face à l’utilisation de celles-ci. Le défi est énorme et il faudra un travail de collaboration pour réussir un mandat aussi grand. Il est temps de se retrousser les manches et de soutenir nos jeunes! De grosses organisations du marché du travail réussissent à s'adapter, pourquoi pas nous?
Je certifie avoir porté une attention spéciale à une utilisation correcte de la langue française et à la correction des fautes, Élizabeth Dufour.
Bibliographie
Benessaieh Karim (2010). Adieu compétences transversales : Journal La presse et cyberpresse. Disponible en ligne (9 septembre 2010) : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201009/08/01-4313795-adieu-competences-transversales.php
Bibeau Robert (2008). Les technologies de l’information et de la communication peuvent contribuer à améliorer les résultats scolaires des élèves : Revue vie pédagogique, numéro 146, février- mars 2008. Disponible en ligne : http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/viepedagogique/146/index.asp?page=TIC
CEFRIO (2009). Génération « C » : les 12-24 ans- Moteurs de transformations des organisations. Rapport synthèse du CEFRIO. Disponible en ligne le 16 décembre 2009 : https://www.cefrio.qc.ca/upload/1683_rapportsynthesegenerationcfinal.pdf
Dion-Viens, Daphnée (2010). Du crayon à la souris. Journal Le Soleil. Samedi le 25 septembre 2010, p.24-25.
Auteur: etu15 (Marc-Antoine)
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Commentaires (3)
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cloé · 07 octobre 2010, 3:04:05 PM
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Bravo pour ton essai ! Je vais dire la même chose que dans les autres commentaires où il est question d'intégrer les TIC dans les classes ; je suis d'accord que nous nous devons en tant qu'enseignant de les intégrer et de savoir comment les utiliser, et de même abord, de montrer aux jeunes comment BIEN s'en servir avec diverses activités tels que tu as nommés dans ton texte. Cependant, je crois qu'il y a une limite et que celle-ci ne doit pas être dépassé.. En ce sens, je ne vois pas l'intérêt d'avoir un cellulaire en classe, comme un iPad, iPod ou autre "bebelles" de ce genre... En tant qu'enseignant, il faut suivre le rythme des technologies car il va à un rythme fulgurant. Et en terminant, je voudrais dire que tu as absolument raison quand tu dis que nous devons suivre la réalité, et que cette réalité, c'est les TIC.
Bravo encore!! -
marie-pier bérubé · 07 octobre 2010, 4:18:27 PM
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J'aime beaucoup ton essai. Je suis d'accord avec toi sur le fait que même si les TIC sont interdit dans les classes, les élèves les apportent quand même et l'enseignant devient surveillant. Les jeunes le font et ne le faisant aussi. Je crois qu'il est important pour nous de tenir compte de cette réalité. Toutefois, comme tu l'as lu dans mon essai, je crois qu'il faut imposer des limites. C'est bien de faire l'éducation de ces technologies pour éviter des problèmes du genre «vol d'identité», mais est-ce vraiment bien d'autoriser les TIC pour chaque activité. Comme je disais, je crois que les élèves ont besoin de limites.
Bravo pour ton essai, je trouve que ton opinion est très bien développé et nuancé. -
Suzieee · 07 octobre 2010, 10:39:46 PM
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Bravo Élizabeth,
ton essai est excellent. Je crois que le fait d'intégrer les TIC dans la plupart de nos leçons peut être faisable et je crois que les jeunes apprécieront le tout. Que ce soit avec le tableau blanc interactif ou avec des logiciels spéciaux, les enfants seront plus stimulés. Dans mon stage, par exemple, les jeunes devaient réaliser un photos-roman sur les Algonquiens et ils ont ADORÉ. L'activité était simple et différente. Je comprends tout de même l'idée d'une limite, mais je crois que nous l'imposerons facilement en choisissant les bons logiciels et les bons sites...Voilà
Bravo encore Élizabeth!